Ce petit cylindre de quelque centimètre a fait son apparition depuis la moitié du XVIIème siècle. Il est entré dans l’usage par le biais du petit peuple qui le fabriquait à partir des restes de mégots de cigare fumés par les riches. Dès lors, sa consommation a pris de l’ampleur en Europe puis partout dans le monde entier. Allons à la découverte structurelle de la cigarette.
Le filtre
Il est situé à la partie postérieure de la cigarette et est entouré par un fin papier. Toutes les cigarettes vendues dans le commerce disposent de cet accessoire dont le rôle est de retenir les substances nocives que contient la fumée de la cigarette. Sur ce site internet, vous avez accès à un large panel de filtres de différents types qui, en dehors de leur fonction principale connue, sont dotés d’une faible sensibilité à l’eau (se décompose moins vite) et moins collant aux lèvres.
En effet, le filtre, avec son apparence évoquant le coton, est fait à partir d’acétate de cellulose. Ce dernier est traité avec du dioxyde de titane puis compacté fermement avec de la triacétine pour former le filtre. Le filtre est ensuite engainé dans un papier appelé « plug wrap ». Des études récentes ont montré qu’il réduirait de 40 % le risque de développer un cancer et de 50 % le risque de décès.
Tabac et ingrédients
Ils constituent la portion antérieure de la cigarette. Cette partie renferme les plantes de tabac réputées pour leur grande richesse en nicotine – non cancérigène mais responsable de la dépendance chez le consommateur – et l’arsenic provenant en fait des pesticides utilisés pour éloigner les insectes des plans de tabac.
En dehors du tabac, les fabricants de cigarette ajoutent certains ingrédients lors du processus de fabrication. Il s’agit des agents de saveurs qui améliorent le goût et adoucissent l’irritation de la fumée. Les agents de texture permettent de maintenir l’humidité du tabac, des matériaux combustibles pour une production rapide de fumée. L’ensemble est ensuite enroulé dans un papier et y adhère grâce à un adhésif.